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Jeux Olympiques 2024 Polynésie française

Il faut remonter au 29 mai 1769, pour retrouver la première trace écrite décrivant la pratique du surf.
Il s’agit de Joseph BANKS, botaniste de l’expédition du navigateur britannique James Cook.

Lors de leur passage à Tahiti il écrit :
« …Au milieu de ces brisants nageaient 10 ou 12 Indiens qui, chaque fois qu’une vague se brisait près d’eux, se divisaient en dessous avec une infinie facilité, s’élevant de l’autre côté ; mais leur principal amusement était assuré par la poupe d’un vieux canot, avec cela devant eux, ils nageaient jusqu’à la brèche la plus extérieure, puis un ou deux y entraient et opposant l’extrémité arrondie à la vague déferlante se précipitaient avec une rapidité incroyable… ».

La tradition orale mā’ohi recèle de nombreux récits décrivant l’art de glisser sur les vagues, soit sur des planches ou des petites pirogues, soit accroché à des petits flotteurs de roseaux comme à Rapa-nui (île de Pâques).
Pour la Vice-présidente du gouvernement de la Polynésie française, dans la mythologie polynésienne c’est une femme qui est la fondatrice du surf : Vëhiatua-i-te-mâta’i.

Extrait de la note : Teahupo’o et la naissance du horue, fa’ahe’e (surf)
Dans les temps anciens à Teahüpo’o, une jeune femme de haut rang, une tapairu nommée Vëhiatua-i-te-mata’i était une véritable championne dans l’art du hôrue. « Je suis Vëhitatua-i-te- mata’i, la fille des vents, celle qui monte sur les ondes de Ta’aroa » s’écriait-elle en surfant les vagues. Elle se dressait debout, splendide, sur la surface de l’océan vue comme la « peau » du dieu Ta’aroa, maître des profondeurs océaniques.

Un jour, accompagnée de Huiâtere, Hina et Teurutu, Vëhiatua-i-te-mâta’i se rendit à Teahüpo’o pour participer au hôrue. Le fa’atere déclara la compétition ouverte et demanda aux compétiteurs de Teahüpo’o de ne pas se laisser battre par des personnes extérieures.

Les surfeurs étaient tous à l’eau, Vëhiatua-i-te-mâta’i et ses amies attendaient sur le rivage, alors que les autres compétiteurs étaient déjà à l’eau, raillant les jeunes filles restées sur la plage. Mais Vëhiatua-i-te-mâta’i demandait d’attendre l’arrivée de ‘Àrue-roa. Et lorsque qu’enfin ce vent du sud-ouest se leva, elle invita ses amies à rejoindre l’eau, les vagues étant molles et parfaites. Vëhiatua- i-te-mâta’i fut applaudie par la foule.

Le chef de Matahîhae Te-iha-moe-roa, jaloux qu’elle fasse ainsi l’admiration de toute sa population, excellant dans cet art, décida de s’approprier son nom et sa renommée, avant de la chasser de son territoire. C’est ainsi que les lignées de chefs (ari’i) de la presqu’île de Tai’arapu prirent le titre de Vëhiatua-i-te-mâta’i.

Teahüpo’o et sa vague Pere-rure sont une véritable ode à la pratique du surf et chantent encore aujourd’hui la grande surfeuse qu’était Vëhiatua-i-te-mâta’i qui donna à ce district.

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